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Blessure de rejet : l’identifier et la surmonter

Blessure de rejet : l’identifier et la surmonter

Dylan Patiram
Badge profil psychologue vérifié

Auteur :

Dylan Patiram

Psychologue Clinicien

Spécialisation TCC

Publication :

18 déc. 2024

Mise à jour :

Blessure de rejet : l’identifier et la surmonter

11 min

Temps de lecture

Se heurter à la blessure de rejet, c’est comme tomber dans un gouffre émotionnel, profond et sombre😞. Cela marque, fait mal et façonne qui on est : nos amours, nos amitiés, notre estime personnelle. Cette douleur, profondément ancrée dès l’enfance, peut prendre mille et une formes, touchant chaque facette de notre vie.


Le voyage pour guérir de cette blessure est long, demande patience, et parfois, l’aide d’un pro 🧘‍♂️.

Ce n’est pas qu’un coup de blues, c’est une tempête qui peut altérer comportements, pensées, et liens. Faible estime de soi, anxiété à l’idée de socialiser, tendance à éviter les autres, ou un cœur un peu trop tendre : la blessure de rejet joue les marionnettistes.


Dans cet article, nous allons plonger au cœur de cette plaie : reconnaître les symptômes, comprendre d’où cela vient, les boucliers qu’on lève sans même s’en rendre compte, et, surtout, le chemin vers la guérison.


Chatouiller cette blessure n’a rien d’une partie de plaisir, mais avancer, guérir, évoluer, c’est possible. Il s’agit de changer de lunettes 🕶 , de passer de victime à acteur de sa vie, d’apprendre le doux art du pardon (surtout à soi-même), et enfin de rebâtir son estime personnelle.


Avec du soutien et les bonnes infos, guérir est à notre portée. On peut enfin laisser derrière nous cette blessure et embrasser une vie joyeuse et pleine 🌈.

Plongée au cœur de la blessure de rejet

Plongée au cœur de la blessure de rejet

Photo de Weder Soares Dos Santos sur Pexels

Comprendre la blessure de rejet


Imaginons-nous trébuchant dans un univers où se sentir repoussé, ignoré, voire méprisé est notre quotidien. C’est dans ces abysses qu’habite la blessure de rejet, ce monstre émotionnel sournois qui se nourrit de nos quêtes d’acceptation avortées, que ce soit dans le cercle familial, les histoires d’amour, les amitiés ou même au travail 🚀.


Lise Bourbeau, spécialiste du développement personnel, dépeint cette blessure comme le sombre tableau d’une âme qui se sent exclue, indésirable, faisant écho à un vide ancestral.


Cette marque au fer rouge peut apparaître dès nos premiers cris ou au gré de nos premiers pas, souvent dans ce duel silencieux avec le parent miroir. Les racines du mal ? Elles s’étendent de la maltraitance, physique ou verbale, aux paroles qui coupent plus qu’une lame aiguisée, au manque cruel d’amour et d’écoute, voire à l’arrivée dans un monde où on n’était pas vraiment attendu, ou bien pas sous le « bon » format.


Quand le rejet façonne les êtres


Parler du poids du rejet, c’est ouvrir la boîte de Pandore de nos moisissures internes, celles qui font flancher notre amour-propre, qui nous font redouter le regard des autres comme la peste, et nous enferment dans une danse d’évitement 🎭. Ceux qui portent cette blessure comme un étendard ont souvent un appétit vorace pour l’approbation, une soif insatiable qui peut les mener à des dépendances affectives, à surréagir face à l’ombre du rejet.


Et pour cause, cette blessure n’épargne pas nos camps de base, les amitiés et les amours, instillant dans ces terrains fertiles des peurs de l’abandon, une sensibilité à fleur de peau au moindre vent de rejet, et un penchant masochiste pour l’autocritique. Elle trace des sillons dans nos capacités à tisser des liens solides, et à se jeter pleinement dans les bras d’une relation, barricadés derrière la peur de revivre ces douleurs.


En fin de compte, la blessure de rejet est cette tempête intérieure qui bouscule l’être jusqu’en ses fondations, remodelant non seulement la manière de se positionner dans le monde mais aussi de se rencontrer soi, avec toutes les nuances de gris que cela implique sur notre trajectoire de vie 🌪.

Le parcours tumultueux face à la blessure de rejet

Le parcours tumultueux face à la blessure de rejet

Photo de Brad Barmore sur Unsplash

Quête de soi sur des chemins escarpés


Dans cette aventure semée d’embûches qu’est la blessure de rejet, on se retrouve souvent face à un miroir déformant. On s’y voit faible, indésirable, incapable de semer autre chose que le doute dans le jardin de notre propre estime. Ce reflet, loin d’être fidèle, est le fruit d’un esprit tourmenté par l’idée qu’on est fondamentalement imparfait. Chaque retour négatif, si petit soit-il, vient comme un coup de marteau, ciselant un peu plus cette conviction que l’on mérite à peine une miette de l’attention et de l’amour d’autrui.


Cet autosabotage incessant prend racine dans une faille profonde - le sentiment de ne pas mériter d’espace ni de voix. C’est un cercle vicieux, où pour obtenir un semblant d’affection, on en vient à s’oublier, à se mettre de côté, espérant ainsi décrocher l’étoile de l’approbation. Mais courir après cet idéal ne fait qu’alimenter la bête – cette idée que notre valeur tient à un fil, celui de l’acceptation des autres.


Sensible comme la brise, robuste comme l’orage


Être écorché par la blessure de rejet, c’est être à fleur de peau, là où chaque mot, chaque geste du monde extérieur pèse lourd. Une critique, même bienveillante, peut sonner comme un arrêt de mort pour notre pauvre ego déjà malmené. On se sent attaqué, diminué, et notre bouclier est celui de la réaction – souvent excessive, toujours animée par la peur de ne pas être à la hauteur.


Cette sensibilité exacerbée n’est pas sans conséquence ; elle nous enferme dans un état d’alerte permanent, où chaque interaction est une potentielle menace, chaque regard un possible jugement. Vivre ainsi, c’est comme naviguer sur l’océan en pleine tempête, sans jamais trouver de port sûr où ancrer ses peurs.


Le labyrinthe de l’évitement


Confrontés à la monstruosité du rejet, on adopte les habits de l’insaisissable, de celui qui, par crainte d’être blessé, choisit un repli stratégique, en préférant l’ombre à la lumière. Ce repli stratégique, bien que compréhensible, est un piège. Il nous coupe non seulement des autres, mais aussi de nous-même, de nos besoins les plus humains : amour, connexion, reconnaissance.


Se murer dans cette forteresse de solitude, c’est à la fois se protéger et s’infliger la plus grande des peines : celle de l’isolement. Les ponts sont levés, et avec eux, les chances d’épanouissement personnel et relationnel s’amenuisent, laissant place à une quête infinie de terre promise, à l’abri du jugement.


Des relations en équilibre précaire


Porter en soi la blessure de rejet, c’est souvent avancer sur un fil tendu entre désir d’attachement et terreur de l’abandon. Cela se traduit par des danses relationnelles complexes, où la peur de l’échec et du refus orchestre chaque pas, chaque mouvement. On peut alors tomber dans des extrêmes, cherchant frénétiquement approbation et affection, ou fuyant avant même le premier signe de rejet.


Ces comportements, bien qu’intentionnels, tendent un miroir déformant à nos interactions, transformant les liens potentiels en champs de mines émotionnels, où chaque faux pas peut être fatal. Ainsi, les connexions se font et se défont au rythme de nos insécurités, laissant derrière elles un écho de ce que pourrait être une harmonie véritable.

Les racines du sentiment de rejet

Les racines du sentiment de rejet

Photo de Daniel Watson sur Pexels

Les premières années : le terreau de la blessure de rejet


Dès les premiers cris dans ce monde, les graines de la blessure de rejet peuvent déjà être semées. C’est parfois avant même notre premier souffle ou juste après, que cette ombre commence à prendre forme.


Lise Bourbeau nous dit que cette période allant jusqu’à notre première bougie est déterminante, surtout la relation avec le parent de même sexe. Cela peut partir de ne pas être le genre d’enfant espéré par les parents, ou encore d’être le bouquet final d’une famille déjà bien remplie, sans oublier les traitements rudes, qu’ils soient physiques ou psychologiques.


Imaginez un enfant qui ressent qu’il dérange, que ses larmes ou ses rires ne trouvent pas d’écho dans le cœur de ses parents. Ces absences, ces petits riens du quotidien, s’empilent et forment un mur de rejet. Lorsque les besoins basiques sont comblés, mais que les câlins et l’écoute attentive font défaut, la blessure n’en est que plus profonde. Sans parler de l’iniquité souvent ressentie entre frères et sœurs, nourrissant encore cette sensation d’être mis de côté.


Les tourments des relations amoureuses et amicales


Le théâtre des relations humaines, lui aussi, joue son rôle dans cette symphonie de rejet. Un amour qui s’en va sans prévenir, des amis qui tournent le dos, sont autant de coups de poignard dans ce cœur déjà meurtri. Chaque trahison, chaque éclat de rire moqueur est une résonance qui ravive la douleur du rejet.


Des amours où règnent l’indifférence, l’incompréhension ou l’absence d’affection viennent graver dans notre être ce sentiment de n’être jamais assez bien, de ne pas mériter d’être aimé pour ce que nous sommes vraiment.


L’univers professionnel et social : un écho au rejet


Et puis, il y a le monde extérieur, impitoyable théâtre de nos ambitions et de nos rêves. Les échecs au travail, ces regards qui jugent, ces mots qui blessent, tout cela s’accumule et pèse sur nos épaules, lourds de ce sentiment de ne pas être à la hauteur, d’être sans valeur.


Perdre son emploi, traverser un divorce, se sentir exclu, ce sont comme des rappels bruts de notre fragilité, des moments qui raniment la blessure de rejet, nous laissant encore plus seuls face à nos doutes. Ces moments deviennent des preuves supplémentaires que, peut-être, nous ne valons pas l’effort, renforçant cette cicatrice interne jamais tout à fait refermée.

Derrière le masque : le rejet et ses défenses

Derrière le masque : le rejet et ses défenses

Photo de Angelo Casto sur Unsplash

Qu’est-ce que le masque du rejet ?


Le masque du rejet, c’est cette armure invisible que certaines âmes blessées enfilent pour éviter de revivre la douleur du rejet. Ce fameux « masque du fuyant » est leur bouclier contre la souffrance, transformant à la fois leur comportement et leur aspect physique en forteresse.


Comme Lise Bourbeau le dépeint, ce masque est souvent synonyme d’une apparence évasive, où le corps, ou du moins une portion, semble se volatiliser. Imaginez un être diaphane, aux contours presque effacés. Sous ce masque, ils deviennent presque des ombres parmi nous, choisissant les recoins d’ombre avec leurs yeux cernés, une voix presque inaudible, et ce penchant pour le noir qui les aide à se fondre dans la masse, évitant ainsi tout spotlight douloureux.


Porter ce masque, c’est essayer de devenir inaccessible, de refuser d’occuper l’espace, réduisant au minimum les chances de confrontations sociales potentiellement blessantes.


Les mécanismes d’adaptation et leurs limites


Face au spectre du rejet, ces individus déploient des tactiques de dérobade et de retrait. Ils préfèrent l’évasion aux confrontations, s’abstenant de plonger dans le bain des relations et des interactions, par peur d’être repoussés.


Le résultat ? Une présence fantomatique, une série d’interactions où l’authenticité brille par son absence. Si ces stratagèmes peuvent sembler être des refuges, ils sont des cages dorées. Ils érigent un mur entre la personne et le monde, l’empêchant d’établir des liens vrais, de s’engager pleinement - nourrissant ainsi le cycle infernal de l’isolement et de la solitude.


Plus dévastateur encore, cette échappatoire renforce l’amère croyance que l’individu n’est pas digne d’être aimé ou reconnu, enfermant la blessure du rejet dans un cycle perpétuel. Ces comportements, loin de procurer un quelconque soulagement, minent l’estime de soi, attisent les feux de l’anxiété sociale et écorchent les chances d’épanouissement relationnel. Reconnaître et briser ces chaînes, c’est entamer la marche vers la guérison.

Sur le chemin de la guérison du rejet : premiers pas

Sur le chemin de la guérison du rejet : premiers pas

Photo de Tima Miroshnichenko sur Pexels

Se confronter et embrasser la douleur


À l’aube de cette bataille contre la blessure du rejet, tout commence par une prise de conscience et une acceptation sans faille. Il est impératif de plonger au cœur de la blessure, d’en démêler les origines et de saisir l’impact profond sur nos vies et nos liens.


Il est temps de libérer la parole, que ce soit avec un cercle de confiance ou auprès d’un professionnel, pour donner voix à ce tourbillon d’émotions. Accepter cette douleur, c’est avant tout se donner la permission de ressentir, loin de toute culpabilité ou honte.


Cette étape est le levier qui pousse à désarmer les mécanismes de défense et de déni, pavant la voie à une guérison authentique. Un pas vers soi-même en scrutant, avec honnêteté, les sombres et lumineuses facettes de nos expériences.


Comprendre la genèse de notre souffrance et déchiffrer les schémas qui nourrissent la sensation de rejet devient alors un chantier vital.


Renforcer l’estime et la confiance en soi


Au cœur du processus de guérison se trouve la quête du pardon envers soi-même et la réévaluation de sa propre valeur, en reconnaissant nos forces et nos victoires personnelles.


Ce cheminement implique de remodeler nos pratiques autodestructrices au profit d’activités épanouissantes, sources de joie et de satisfaction. S’octroyer des moments pour soi, s’affirmer en disant non quand il le faut, et s’émanciper du jugement d’autrui constituent des jalons importants.


Se valoriser, accepter les défis du quotidien et célébrer chaque petite victoire est fondamental. L’art et la créativité, que ce soit par la poésie, la peinture, la musique ou l’écriture, deviennent des refuges apaisants pour l’esprit et le corps.


L’accompagnement thérapeutique : un pilier


L’aide d’un spécialiste en santé mentale peut s’avérer essentielle pour panser la blessure du rejet. La thérapie offre un espace pour apprivoiser et réconcilier son passé et son présent, et rebâtir sa relation aux autres sur des bases solides et enrichissantes.


Les pratiques telles que l’hypnose, la sophrologie ou la méditation sont perçues comme des alliées précieuses dans cette quête, révélant les racines profondes des comportements et favorisant une reconstruction positive de soi.


Elle permet aussi de réguler ces vagues d’émotions et de réponses exacerbées au rejet, en apprenant à ne plus laisser ces tempêtes diriger notre existence.


Forger des liens empreints de bienveillance


Ériger des relations saines et chaleureuses est la pierre angulaire de la convalescence liée au rejet. Il s’agit de prendre ses distances avec les influences néfastes et d’accueillir dans notre vie des personnes bienveillantes et soutenantes.


La complicité retrouvée, l’art de la communication et l’apprentissage que le rejet d’une opinion ou d’une action ne reflète pas un rejet de notre être sont essentiels. S’accorder des plaisirs, concentrer son énergie sur le positif, comme les gestes altruistes ou les loisirs joyeux, sont des clés pour reconstruire un quotidien harmonieux et regagner en confiance en soi.

L’arsenal pour se relever

L’arsenal pour se relever

Photo de Julian Jagtenberg sur Pexels

Psychothérapies en action (TCC, psychanalyse, Gestalt)


La quête de guérison de la douleur du rejet trouve un allié de taille dans la psychothérapie.


Avec la thérapie cognitive et comportementale (TCC), on plonge au cœur des pensées sombres et des comportements liés au rejet, pour les transformer. Cette technique ouvre les yeux sur les mécanismes d’évitement et croyances limitantes qui entretiennent la souffrance, proposant une voie vers des attitudes plus positives.


La Gestalt thérapie fait vivre l’instant présent, invitant à libérer les émotions cachées. À travers la conversation gestaltiste, la technique de la chaise vide, vous explorez vos contradictions internes pour apaiser le tourment du rejet. En vous ancrant dans un espace de compréhension et d’acceptation, cette méthode favorise conscience de soi et unité.


La psychanalyse, quant à elle, fouille dans les souvenirs pour dénicher les racines du mal-être, aidant à dissiper les ombres du passé qui alimentent le sentiment de rejet pour une guérison authentique et profonde.


Les pratiques de l’épanouissement personnel (méditation, affirmations, écriture)


Les techniques de développement personnel jouent un rôle essentiel dans la guérison du rejet.


La méditation diminue stress et anxiété, élargissant la conscience et la maîtrise émotionnelle. Ce havre de paix intérieur aide à réfléchir et à gagner en clarté d’esprit.


Avec les affirmations positives, l’univers mental est remodelé, convertissant les pensées « Je ne suis pas désiré » en « Je mérite amour et acceptation », renforçant ainsi notre amour-propre et notre valeur aux yeux du monde.


L’art de tenir un journal offre un exutoire pour les émotions, nous permettant de formuler nos pensées et sentiments, identifiant des schémas destructeurs pour mieux nous comprendre et avancer sur le chemin de la guérison.


L’appui des groupes et forums


Le soutien des cercles communautaires est vital pour ceux marchant vers la guérison du rejet. Ces assemblées offrent un refuge où partager son vécu, puisant dans le soutien et la sagesse collective.


Que ce soit dans l’univers numérique ou dans des réunions locales, ces connexions offrent une résonance avec d’autres âmes, diluant l’isolement. Ces lieux d’échange et d’apprentissage mutuel sont des terrains propices à la renaissance de l’estime de soi et à l’éclosion de relations nourrissantes et aimantes.

Conclusion

Conclusion

Photo de Matheus Ferrero sur Unsplash

Cette vilaine blessure de rejet, c’est comme un coup de massue émotionnelle qui peut vous secouer fortement. Pour s’en remettre, il faut d’abord lui faire face, l’accepter comme un bout de soi-même, apprendre à se pardonner et à pardonner à ceux qui nous ont blessés, et travailler dur sur l’amour et la confiance en soi.


Une goutte de patience, une bonne dose de douceur envers soi et un zeste d’espoir sont les ingrédients magiques dans cette recette de guérison. Se lancer dans le développement personnel, avec un peu de méditation, quelques pages de journal et une pincée d’affirmations positives, ça peut faire des miracles.


Se faire épauler par des pros de la santé mentale ou se blottir dans le cocon de groupes de soutien, c’est souvent le coup de pouce qu’il faut pour avancer sur ce sentier de guérison.


Ne laissez pas traîner, sautez sur l’occasion pour débuter votre voyage vers la guérison. Embrassez votre blessure, bichonnez-vous et entourez-vous de gens qui vous tirent vers le haut. À l’unisson, transformez cette peine en tremplin pour un développement personnel fulgurant et rebondissez vers une existence joyeuse et paisible.

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