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Crise borderline : comprendre, prévenir et agir face au trouble

Crise borderline : comprendre, prévenir et agir face au trouble

Dylan Patiram
Badge profil psychologue vérifié

Auteur :

Dylan Patiram

Psychologue Clinicien

Spécialisation TCC

Publication :

23 juil. 2024

Mise à jour :

Crise borderline : comprendre, prévenir et agir face au trouble

11 min

Temps de lecture

Arborant une monture psychologique complexe, l'individu en crise borderline traverse un tumulte émotionnel profond, symptomatique de ce qu'on appelle le trouble de la personnalité borderline (TPB).


Ce mal, enfoui dans les méandres de l'esprit, se traduit par une altération du monde émotionnel, d'une auto-perception altérée, de lacunes dans le tissu des relations interpersonnelles et de pulsions parfois aussi imprévisibles que dangereuses.


La crise borderline dévoile ses sombres voiles à travers un éventail de sensations exacerbées : des épisodes de panique, un déferlement de colère, un abyssal sentiment de vide, des marées de honte ou de désespoir, sans oublier les pensées ou comportements flirtant avec l'idée de suicide ou de se faire une mal.


Dans les lignes qui vont suivre, notre odyssée s'étendra de la définition précise de cette crise borderline aux racines même de ce tumulte intérieur, de sa prévention à l'attitude à adopter en sa présence. Nous regarderons également vers les divers horizons de prise en charge et de traitement du TPB, avenues pouvant non seulement alléger le quotidien marqué par ce trouble mais également minimiser le spectre de la crise.


Cet exposé aspire à devenir votre guide dans la compréhension et dans la navigation à travers ces eaux souvent méconnues, avec l'espoir de vous fournir des informations clés et des conseils à la fois pratiques et salvateurs.

Comprendre la crise borderline

Comprendre la crise borderline

Photo de Sigmund sur Unsplash

Avant de vous livrer des clefs pour naviguer à travers la tempête d'une crise borderline, il est essentiel de plonger au cœur de ce phénomène, d'en démêler les symptômes et d'identifier les événements déclencheurs.

Non pas une maladie isolée, la crise borderline émerge du trouble de la personnalité borderline (TPB), sculptant profondément la manière dont les individus éprouvent leurs émotions et façonnent leur comportement.


Qu'est-ce qu'une crise borderline ?


Ce moment de détresse aiguë fréquente les personnes en proie au TPB, un trouble de l'humeur s'exprimant par une instabilité émotionnelle vertigineuse, une perception de soi fluctuante, d'ardentes difficultés relationnelles et une propension aux actes impulsifs ou pernicieux. Les personnes touchées par le TPB sont en lutte constante pour maintenir leurs émotions à flot, chercher un sentiment de sécurité et s'ajuster aux remous de la vie.


Elles sont également hantées par la crainte de l'abandon ou du rejet.


Dans le tourbillon d'une crise borderline, on trouve un éventail de sentiments allant de la panique à la colère, en passant par le vide, la honte ou le désespoir, sans oublier les pensées ou comportements suicidaires.

La durée de ces crises varie, pouvant s'étendre de minutes à plusieurs heures, voire jours.


Elles peuvent être amenées par une situation stressante, un conflit, une frustration, ou cette sensation effroyable d'injustice. L'impact d'une crise borderline sur la santé mentale et physique, ainsi que sur la vie quotidienne des victimes et de leur entourage, peut être dévastateur.


Les symptômes caractéristiques


Les manifestations d'une crise borderline peuvent fortement varier selon l'individu, mais gravitent invariablement autour d'une perte de contrôle émotionnel et comportemental. Parmi ceux qui se détachent, on retrouve :


  • Des oscillations d'humeur, parfois d'une intensité et soudaineté extrême

  • Des sentiments d'anxiété, tristesse, culpabilité ou colère

  • Une désaffection envers les activités habituelles

  • Des pensées négatives, pessimistes ou catastrophistes

  • Des idées ou passages à l'acte suicidaires

  • Des comportements d'automutilation, comme se couper ou se brûler

  • Des actions impulsives ou à risque

  • Des difficultés à communiquer ou à exprimer des besoins

  • Des réactions excessives, agressives ou violentes

  • Des sensations de dissociation, où l'on se sent détaché de soi ou spectateur de son propre corps


Facteurs déclencheurs communs


Le TPB, tout comme la crise borderline, trouve ses origines dans une mêlée de facteurs génétiques, environnementaux et sociaux. Parmi eux, on peut noter :


  • Une hérédité marquée par le TPB ou d'autres troubles psychiques

  • Un environnement social éprouvant, tel que la précarité, l'isolement, ou la discrimination

  • Des éventuelles anomalies dans le fonctionnement cérébral

  • Des expériences traumatiques ou des abus durant l'enfance. Les négligences affectives sont aussi très souvent à l’origine de ce trouble.


Ces éléments peuvent prédisposer à des crises borderline sans toutefois les déclencher à coup sûr. Elles sont généralement provoquées par des événements spécifiques stimulant des peurs, des traumatismes ou des besoins inassouvis propres à chaque individu atteint de TPB.

Les détonateurs habituels incluent :


  • Des ruptures relationnelles, deuil ou séparation

  • Une discorde, critique, rejet ou conflit personnel

  • Un sentiment de frustration, échec, or injustice

  • Des bouleversements, changements, ou situations imprévisibles

  • Un fardeau, pression ou responsabilité inattendue

  • Une maladie ou accident

  • L'usage de substances altérant le bien-être physique ou mental


Il convient de souligner que les éléments déclencheurs varient profondément d'une personne à l'autre. Comprendre et anticiper ses propres détonateurs devient alors capital pour prévenir les crises futures.

Les causes profondes du trouble de la personnalité borderline

Les causes profondes du trouble de la personnalité borderline

Photo de Egor Myznik sur Unsplash

Le trouble de la personnalité borderline (TPB) s'inscrit comme une énigme psychologique majeure, crochetée à l'intersection des origines génétiques, biologiques, environnementales et psychosocialles.


Ces facteurs conjuguent leurs forces, façonnant la manière dont les individus touchés appréhendent le monde qui les entoure, zigzaguant entre la régulation émotionnelle fragile et l'échafaudage précaire de relations stables.


Ce passage s'articule autour de la mise en lumière des principales figures cachées derrière le TPB, se nourrissant des dernières avancées de la recherche scientifique.


Origines génétiques et biologiques


Les mystères enveloppant les origines génétiques et biologiques du TPB peinent à être dévoilés, cependant, un faisceau d'indices laisse entrevoir une vulnérabilité particulière chez certains individus.


La transmission héréditaire semble poser ses jalons ici, filant de génération en génération.

Les travaux de recherche établissent un lien entre le TPB et les antécédents familiaux, suggérant une prédisposition au sein de lignées. Parallèlement, certaines altérations dans le fonctionnement cérébral, incluant les dysfonctionnements des neurotransmetteurs et les anomalies des zones régissant l'émotion et la décision, tracent le chemin de l'instabilité émotionnelle et comportementale si caractéristique du TPB.


Facteurs environnementaux et psychosociaux


Les composantes environnementales et psychosociales apportent également une pierre fondamentale à l'édifice du TPB. Elles façonnent les fondations de la personnalité, influençant l'identité et la valeur que l'on s'accorde. Une exposition à des niveaux élevés de stress, violences, négligences ou encore d'abus pendant les années formatrices de l'enfance ou de l'adolescence peut gravement impacter l'équilibre mental et la confiance en soi.


Les survivants de traumatismes sévères, confrontés à la violence physique, aux abus sexuels, ou au manque d'affection, montrent une propension accrue à développer le TPB. Les circonstances sociales adverses comme la précarité, discrimination, ou isolation, attisent le feu de l'insécurité et de la frustration, pavant la voie au TPB.


Impact des traumatismes et des expériences de vie précoce


L'écho des traumatismes et des expériences de vie précoces résonne profondément dans la psyché de ceux atteints par le TPB. Ces événements façonnent non seulement leur autoperception, mais également leurs interactions sociales. Une image de soi brouillée, jalonnée de sentiments de vide, d'inutilité ou de rejet d'amour, caractérise souvent ces personnes.


Les questions d'identité, être ancré dans le présent ou nourrir des relations stables deviennent des défis titanesques. Des épisodes de rejet, d'abandon ou d'humiliation durant les premières années alimentent la honte, la culpabilité et une défiance corrosive. La peur de l'abandon et des réactions exagérées devant la menace d'être délaissé, cimentent une instabilité relationnelle marquée.


Les expériences d'attachement insécurisant, privées de soin, d'affection ou d'attention, dessinent un futur teinté d'anxiété et de colère contre le monde environnant.

Prévenir les crises borderline

Prévenir les crises borderline

Photo de Cristofer Maximilian sur Unsplash

Les crises borderline s'inscrivent comme des tornades émotionnelles, potentiellement dévastatrices tant pour les individus touchés par le trouble de la personnalité borderline (TPB) que pour leur cercle rapproché.


Démêler les fils de leur prévention nécessite donc une attention soutenue, en repérant les prémisses, en cultivant des stratégies prophylactiques et en contrant les éléments déclencheurs.

Dans le cadre de nos recommandations, nous nous fondons sur l'expertise confirmée des thérapeutes et des spécialistes pour vous guider dans la prévention des accès borderline.


Importance de la reconnaissance des signes avant-coureurs


La détection précoce des signes avant-coureurs constitue un rempart essentiel dans la prévention. Ces indicateurs de tempête imminente varient selon l'individu mais gravitent souvent autour de l'accroissement de l'instabilité émotionnelle, de poussées d'impulsivité, ou d'épisodes de dissociation.

Les symptômes fréquemment observés incluent :


  • Une agitation, une nervosité ou une anxiété renforcées

  • Un abattement, une dépression ou un désespoir profonds

  • Une colère, une irritabilité ou une hostilité exacerbées

  • Une confusion, une perte de points de repère ou une sensation d'irréalité

  • Des idées ou des actes suicidaires, ou d'automutilation

  • Des comportements à risque ou compulsifs

  • Une difficulté à communiquer, se concentrer ou se souvenir

  • Une hypersensibilité, une susceptibilité ou un sentiment de persécution

  • Une alternance d'idéalisation et de dévaluation extrêmes des autres


Cette vigilance permet parfois de prévenir ou d'atténuer la crise, d'où l'utilité d'un journal digitalisant ces signaux, les facteurs déclencheurs ainsi que les émotions et les stratégies de résilience employées. Dans de longues périodes d'isolement, certains peuvent éprouver le syndrome de la cabane, hésitant à reprendre leurs activités sociales normales, ce qui exacerbe davantage l'instabilité émotionnelle.


Stratégies de prévention et influence de l’entourage


L'instauration de mécanismes préventifs, visant à tempérer l'intensité ou la fréquence des crises, s'annonce comme une étape cruciale. Ces approches s'orientent vers l'amélioration du bien-être et de l'estime de soi, tout en consolidant la trame des relations sociales.


  • Préserver sa santé, par une nutrition équilibrée, une activité physique, un sommeil adéquat et une vigilance quant aux substances nocives

  • Engager des activités procurant plaisir, satisfaction ou sens

  • Maitriser des techniques de relaxation ou de méditation pour réguler stress, anxiété et colère. Lorsque les émotions atteignent des sommets, il existe des stratégies de régulation « d’urgence », tel que mordre dans un citron, manger des cacahuètes au wasabi, utiliser des coldpacks. Rapprochez vous de votre psy pour explorer toutes ces techniques et utiliser celles qui vous conviennent le mieux.

  • Exprimer ses émotions, besoins ou demandes de façon constructive

  • Requérir un soutien, qu'il soit personnel, professionnel ou associatif

  • Adhérer à un traitement adapté, qu'il soit thérapeutique ou médicamenteux


L'entourage s'avère déterminant, en apportant un soutien, une compréhension et une sécurité, essentiels. Un environnement informé et empathique favorise une gestion plus efficiente du TPB.

Le savez-vous ? Dans le TPB, lorsque l’individu emploie des méthodes auto-dommageables, on parle de comportement para-suicidaire. L’idée n’est pas de mourir, mais d’orienter la souffrance sur du concret : la douleur physique. Les stratégies de gestion de la détresse ont cette même fonction, et c’est pour cela que le citron est aussi efficace dans cette situation.


La gestion des facteurs déclencheurs


Identifier et ajuster les facteurs déclencheurs s'impose comme l'ultime étape de prévention, en intervenant sur les éléments potentiellement déstabilisateurs :


  • Les bouleversements personnels tels que les séparations ou pertes

  • Des interactions conflictuelles ou critiques

  • Les déceptions, échecs ou injustices

  • Les variations, imprévus ou changements d'environnement

  • Les pressions externes ou auto-imposées

  • Les soucis de santé ou d'accès à des substances

  • Comprendre ses propres déclencheurs facilite la mise en œuvre d'un cadre préparatoire, composé de contacts de confiance, d'activités stabilisatrices et de mantras de résilience.


En définitive, avec une vigilance accrue, un panel de stratégies de prévention et une gestion avertie des déclencheurs, ainsi qu'un accompagnement professionnel et une solidarité environnante, la prévention des crises borderline apparaît à portée de main.

Agir face à une crise borderline

Agir face à une crise borderline

Photo de Tasos Mansour sur Unsplash

Étreindre l'orage d'une crise borderline, c'est pénétrer au cœur d'une détresse abyssale qui menace non seulement l'existence de ceux portant le trouble de la personnalité borderline (TPB) mais également celle de leurs proches. Savoir naviguer ces tumultes devient ainsi primordial, armé d'une intervention rapide, d'un soutien inconditionnel non teinté de jugement et d'une recherche avisée de secours professionnel.


Dans cette section, nous allons offrir des stratégies concrètes pour affronter les crises borderline, s'inspirant des récits partagés par des âmes touchées de près et leurs soutiens.


Intervention immédiate : Que faire en cas de crise ?


Face à l'urgence d'une crise borderline, il est vital d'agir avec promptitude et précision, car la personne touchée peut glisser vers des pensées ou actions suicidaires ou d'automutilation.


Assurer sa sécurité, ainsi que celle de son entourage, devient prioritaire : écartez les objets potentiellement dangereux, faites appel aux secours si le besoin s'en fait sentir, et restez à ses côtés jusqu'à ce que le tumulte intérieur se taise. A ce moment, les outils de gestion de la détresse (mentionnés ci-dessus) auront toute leur importance.


Cherchez également à l'apaiser, la tranquilliser et la détourner de ses pensées tourmentées en privilégiant un langage limpide, tendre et calmant, tout en esquivant critiques, remontrances, menaces ou manipulations, en lui proposant des activités susceptible de la détendre et en honorant son rythme, son espace personnel et ses besoins.


Laissez-lui le temps de se livrer, sollicitez son assentiment avant tout contact, et offrez-lui de l'eau, de la nourriture ou un havre de repos. Si vous accompagnez une personne en crise, il est normal que vous vous sentiez démuni. Même pour un psychologue, ce sont des crises difficiles à négocier.


Quand et comment chercher de l’aide professionnelle ?


Devant la véhémence d'une crise borderline, la quête d'assistance professionnelle peut se révéler impérative, que ce soit pour l'âme en détresse ou pour ceux qui gravitent autour. Solliciter un soutien spécialisé devient nécessaire lorsque la situation dérape en intensité, en fréquence ou en péril, en cas de refus de soins ou de coopération, ou lorsque l'entourage patine dans le sentiment d'impuissance et d'épuisement. C'est pourquoi consulter un psychologue ou chercher de l'aide auprès de professionnels de la santé mentale peut être une étape cruciale.


Optez pour la ressource la plus ajustée, tout en intégrant les besoins, désirs et préférences de l'individu concerné ainsi que ceux de son entourage. Renseignez-vous sur les différentes possibilités, leurs coûts et leurs efficacités, et n'hésitez pas à consulter un autre expert ou à échanger de professionnel si le besoin se fait sentir.

Prise en charge et traitement du trouble borderline

Prise en charge et traitement du trouble borderline

Photo de Melanie Wasser sur Unsplash

Le trouble borderline, avec ses tourments d'instabilité émotionnelle, relationnelle et comportementale, représente un défi significatif pour ceux qui en souffrent, risquant d’entraîner des troubles comme la dépression, les dépendances, les troubles alimentaires, voire le suicide. Se voir offrir une prise en charge et un traitement adaptés devient donc vital, promettant une amélioration de leur bien-être, fonctionnement et qualité de vie.


Aujourd’hui, nous explorons les traitements accessibles, soulignant l’importance de la thérapie dialectique comportementale (TCD), reconnue comme le pilier du traitement du trouble borderline. D’autres approches thérapeutiques supportives viendront également ponctuer notre discussion, en complément ou renforcement de la TCD.


Les options thérapeutiques disponibles


La bataille contre le trouble borderline s’arme principalement de la psychothérapie, seul véritable rempart prouvé effectif sur le long terme pour diminuer les symptômes, comportements autodestructeurs et les séjours hospitaliers. Diverses formes de thérapies adaptent leur prise en charge à la singularité de chaque cas, qu’elles soient individuelles, de groupe, familiales ou conjugales. Les principales psychothérapies englobent :


  • La thérapie dialectique comportementale (TCD), thérapie cognitive et comportementale conçue pour aider les personnes à réguler leurs émotions, tolérer la détresse, améliorer les relations et modifier les comportements problématiques.

  • La thérapie des schémas, formule cognitive destinée à identifier et réformer les schémas dysfonctionnels, c'est-à-dire des croyances, des émotions, et des comportements enracinés dès l’enfance, brouillant la perception de soi et d’autrui.

  • La thérapie basée sur la mentalisation (TBM), approche psychodynamique visant à aiguiser la capacité à mentaliser, à savoir comprendre ses propres états mentaux et ceux d’autrui, pour mieux guider ses actions.

  • La thérapie centrée sur les émotions (TCE), approche humaniste encouragent l’expression, l’acceptation et la transformation des émotions via des techniques expérientielles telles que le jeu de rôle ou le travail corporel.


Le recours aux médicaments peut compléter la psychothérapie, pour atténuer certains symptômes comme l’anxiété, la dépression, l’impulsivité ou les troubles du sommeil, toutefois, ils doivent être utilisés avec précaution et ne suffisent pas à traiter seul le trouble.


N’hésitez pas à demander aux psychologues que vous contacterez s' il prend en charge cette problématique et s' il est familier avec l’une des techniques citées ci-dessus. Vous pouvez également visiter leur site internet.


L’importance de la thérapie dialectique comportementale (TCD)


La thérapie dialectique comportementale (TCD) s'impose comme le phare guide dans le traitement du trouble borderline, portée par son fondement scientifique. Initiée par Marsha Linehan, elle même diagnostiquée borderline, cette thérapie cherche à équilibrer les polarités d’acceptation et de changement, de validation et de questionnement, de compassion et de fermeté.


Elle enseigne, au travers de séances individuelles et de groupe, des modules cruciaux comme la pleine conscience, la tolérance à la détresse, la régulation émotionnelle et l’efficacité interpersonnelle. Ces stratégies ont démontré leur capacité à réduire les comportements autodestructeurs, les tentatives de suicide, les interruptions de traitement tout en améliorant le bien-être et la qualité de vie.

Conclusion

Conclusion

Photo de Dmitry Vechorko sur Unsplash

Vous venez de dévorer un billet de blog dédié à la tourmente des crises borderline, un vortex émotionnel qui entraîne dans son sillage nombre d'individus aux prises avec le trouble de la personnalité borderline (TPB). Nous espérons que cette lecture vous a éclairé sur la nature de la crise borderline, ses origines, ses manifestations et ses thérapeutiques, sans oublier les stratégies de prévention et de gestion.


Voici l'essentiel à garder en mémoire :


  • La crise borderline se manifeste comme une ouragan de détresse engloutissant les personnes aux prises avec le TPB, une pathologie marquée par une instabilité émotionnelle, relationnelle et comportementale.

  • Cette tempête intérieure peut éclater sous forme de sentiments extrêmes de panique, colère, vide, honte ou désespoir, ainsi que par des pensées suicidaires ou comportements automutilatoires.

  • Des événements ou conjonctures particulières susceptibles de raviver des peurs, blessures anciennes ou besoins insatisfaits sont souvent à l'origine de ces crises.

  • Identifier les symptômes précurseurs et se munir de stratégies de prévention contribue efficacement à prévenir l'éruption de ces crises.

  • Une intervention rapide, une présence bienveillante et la recherche d'une aide professionnelle sont cruciaux pour naviguer au travers de ces moments tumultueux.

  • Le traitement du TPB s'ancre principalement dans la psychothérapie, en particulier la thérapie dialectique comportementale (TCD), érigée en étendard dans la prise en charge du trouble borderline.


Si le TPB infiltre votre quotidien, ou celui d'un proche, n'hésitez pas à vous rapprocher d'un professionnel de santé. Ce dernier saura vous orienter vers un traitement sur mesure. Les associations dédiées offrent également un soutien inestimable et une écoute attentive. Vous n'êtes pas isolé dans ce combat et des solutions existent pour revenir vers la lumière.

Nous vous envoyons notre soutien et nos encouragements pour la suite de votre parcours.

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