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Sensation de mal respirer et anxiété généralisée : faire face

Sensation de mal respirer et anxiété généralisée : faire face

Dylan Patiram
Badge profil psychologue vérifié

Auteur :

Dylan Patiram

Psychologue Clinicien

Spécialisation TCC

Publication :

16 juil. 2024

Mise à jour :

Sensation de mal respirer et anxiété généralisée : faire face

13 min

Temps de lecture

Vous est-il déjà arrivé de sentir une oppression thoracique, comme si chaque bouffée d'air était une lutte, ou comme si vous étiez entravé dans vos inspirations et expirations ? Cette sensation étouffante peut être le signe d'une anxiété généralisée, un état marqué par des inquiétudes incessantes et souvent démesurées concernant divers segments de l'existence. L'anxiété généralisée peut se manifester de diverses façons sur votre capacité respiratoire, engendrant par exemple de l'hyperventilation, de la dyspnée ou une sensation d'oppression thoracique.


Ces manifestations peuvent se révéler extrêmement inconfortables et source d'angoisse, détériorant significativement votre qualité de vie.


À travers cet exposé, nous explorerons la relation entre l'anxiété généralisée et les difficultés respiratoires, la manière d'identifier les symptômes et les signaux d'alerte, les différentes approches pour gérer cette oppressive sensation de ne pas pouvoir respirer liée à l'anxiété, les dangers potentiels de cette condition, les moments et les méthodes pour solliciter une assistance professionnelle, et les moyens d'adopter un mode de vie sain afin de diminuer l'anxiété généralisée et ses conséquences nuisibles.


Nous aspirons à ce que cet article vous confère une meilleure compréhension et vous outille dans la gestion de cette problématique.


Mais attention, ce n’est pas parce que vous avez une oppression thoracique que c’est forcément une anxiété généralisée. Certains troubles digestifs, ainsi qu’une anxiété légère peuvent engendrer aussi cette oppression thoracique. D’autres troubles médicaux peuvent aussi causer cela. En cas de doute, je vous invite à consulter un médecin.

Comprendre le lien entre l'anxiété généralisée et les difficultés respiratoires

Comprendre le lien entre l'anxiété généralisée et les difficultés respiratoires

Photo de Benjamin Ranger sur Unsplash

Causes biologiques de la dyspnée en lien avec l'anxiété


L'anxiété généralisée est un trouble qui se caractérise par des inquiétudes excessives et persistantes sur divers aspects de la vie quotidienne.


L'anxiété est un phénomène émotionnel et donc physiologique naturel : en réponse à un danger ou à un stress futur, le fonctionnement de notre organisme se modifie, avec le plus souvent une accélération du rythme cardiaque, des troubles du sommeil, une augmentation de la transpiration et, parfois, des difficultés à respirer ou une mise en retrait. L'accélération des battements du cœur engendre une augmentation de la fréquence respiratoire.


Cette modification de la respiration peut entraîner une hyperventilation, c'est-à-dire une respiration trop rapide et/ou trop profonde, qui provoque un déséquilibre entre l'oxygène et le dioxyde de carbone dans le sang. Ce déséquilibre peut avoir des conséquences sur le fonctionnement du cerveau, des muscles, du cœur et des poumons, et entraîner des symptômes tels que des étourdissements, des fourmillements, des palpitations, des douleurs thoraciques, une sensation d'oppression ou de suffocation.


Le cycle anxiété-difficultés respiratoires : une boucle vicieuse


La sensation de mal respirer liée à l'anxiété peut être très inconfortable et angoissante, et avoir un impact négatif sur la qualité de vie. Elle peut aussi renforcer l'anxiété elle-même, en créant une boucle vicieuse. En effet, les difficultés respiratoires peuvent être interprétées comme le signe d'un problème grave, comme une crise cardiaque, une embolie pulmonaire ou une maladie mortelle.


Ces pensées catastrophiques augmentent le niveau de peur et de stress, ce qui aggrave les symptômes respiratoires et crée un cercle vicieux. La personne angoissée peut alors développer des comportements d'évitement ou de contrôle, comme éviter les situations qui déclenchent l'anxiété, se faire accompagner, prendre des médicaments, vérifier son rythme cardiaque, etc. Ces comportements peuvent soulager temporairement l'anxiété, mais ils renforcent aussi la croyance que la situation est dangereuse et qu'il faut la fuir ou la contrôler. De manière générale, les comportements de réassurance soulagent sur le moment mais rendent le danger réel.


Ainsi, la personne angoissée se retrouve piégée dans un cycle anxiété-difficultés respiratoires qui limite sa liberté et son bien-être.

Identifier les symptômes et les signaux d'alerte

Identifier les symptômes et les signaux d'alerte

Photo de Frans van Heerden

Symptômes physiques de l'anxiété généralisée et de la dyspnée


L'anxiété généralisée peut susciter un cortège impressionnant de symptômes physiques, se déclinant de façon aussi unique que diversifiée selon les individus et leurs contextes. Au rang de symptômes le plus souvent rencontrés, figurent notamment :


  • troubles du sommeil, insomnies, cauchemars ;

  • douleurs musculaires, articulaires, cervicales ou dorsales ;

  • palpitations, accélération du rythme cardiaque, douleurs ou oppression thoracique ;

  • tremblements, mains moites, frissons, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid ;

  • vertiges, étourdissements, sensation d'évanouissement imminent ;

  • nausées, vomissements, diarrhée, constipation, inconfort ou nœud abdominal ;

  • difficultés respiratoires, dyspnée, sensation d'étouffement ou de suffocation ;

  • maux de tête, migraines ;

  • fourmillements, engourdissements, picotements dans les extrémités ;

  • fatigue, épuisement, faiblesse.


Les manifestations psychologiques de l'anxiété généralisée


Au-delà des manifestations corporelles, l'anxiété généralisée s'exprime également par des symptômes psychologiques profonds, influençant les perceptions, les émotions et les comportements de la personne affectée. Parmi les symptômes psycho-affectifs les plus habituels, on relève :


  • une inquiétude excessive, tenace et invasive concernant divers domaines de l'existence quotidienne ;

  • une interprétation irréaliste, pessimiste voire catastrophique des défis ou événements ;

  • une difficulté manifeste à se relaxer, à lâcher prise, à savourer l'instant présent ;

  • une concentration difficile, des troubles de la mémoire, une indécision prononcée ;

  • irritabilité, nervosité, agitation, impatience ;

  • manque de confiance en soi, en ses facultés, en son devenir ;

  • une crainte irrationnelle et sans objet de perdre le contrôle, de devenir fou, de mourir ;

  • des comportements d'évitement, de contrôle, de vérification ou de recherche excessive de réconfort ;

  • isolement social, retrait des activités habituelles, perte d'intérêt ou de plaisir.


Cette dimension psychologique peut notablement impacter la sphère professionnelle, familiale, sociale et intime de l'individu, et potentiellement engendrer ou accentuer d'autres pathologies mentales, tels que les épisodes dépressifs, les insomnies, les troubles obsessionnels compulsifs, les phobies ou encore les troubles de la personnalité et les troubles de l'humeur.


De plus, si ces problèmes ne sont pas traités, l'agressivité peut s'installer ou s'aggraver du fait de la constante pression interne, érodant par la même occasion le réseau relationnel de l'individu.


Il est donc primordial de détecter ces signes précurseurs et de solliciter une assistance adéquate.

Méthodes pour gérer la sensation de mal respirer liée à l'anxiété

Méthodes pour gérer la sensation de mal respirer liée à l'anxiété

Photo de Oziel Gómez

Techniques de respiration pour contrer la dyspnée


La sensation d'étouffement ou de mal respirer, connue sous le terme de dyspnée, peut être directement liée au spectre de l'anxiété. Elle se traduit par une respiration s'accélérant de manière excessive, devenant trop profonde ou saccadée.


Ce phénomène crée un déséquilibre nuisible entre l'oxygène et le dioxyde de carbone dans notre sang. Heureusement, pour retrouver un équilibre et apaiser cette sensation oppressante, quelques techniques de respiration simples et accessibles peuvent être adoptées n'importe où, n'importe quand.

Quelques exemples marquants :


  • La respiration diaphragmatique : Elle implique l'usage du diaphragme, ce puissant allié, situé entre la cage thoracique et l'abdomen. Sur le dos, une main posée sur la poitrine et l'autre sur l'abdomen, inspirez lentement par le nez tout en faisant gonfler le ventre, puis expirez doucement par la bouche, ventre rentré. L'immobilité de la main sur la poitrine est le signe d'une exécution correcte. Consacrez quelques minutes à ce cycle pour sentir l'apaisement.

  • La respiration avec les lèvres pincées : Elle vise à resserrer légèrement les lèvres, comme si vous souffliez dans une flûte. Inspirez paisiblement par le nez, puis expirez lentement par les lèvres aussi fine qu'une fente, en allongeant l'expiration deux à trois fois par rapport à l'inspiration. Ce procédé aide à modérer le rythme respiratoire et améliore l'échange d'air.

  • La respiration dans un sac en papier : Pratiquer cette respiration implique l'utilisation d'un sac en papier propre, sur la bouche et le nez, pour quelques instants. Cette technique diminue la concentration en oxygène et augmente celle en dioxyde de carbone, incitant ainsi le centre respiratoire du cerveau à rééquilibrer la respiration. Attention, cette méthode n'est pas conseillée aux individus confrontés à des problèmes cardiaques, pulmonaires ou neurologiques.


Activités physique : un outil contre l'anxiété


L'exercice régulier représente une véritable arme contre les affres de l'anxiété et de la dépression. En mobilisant votre corps, vous favorisez la libération d'endorphines, mieux connues sous le nom d'hormones du bien-être, engendrant ainsi une sensation agréable de sérénité et de contentement.


Plus qu'un simple antidote au stress, l'activité physique contribue à améliorer la confiance en soi, renforce le système immunitaire, régule le cycle du sommeil et prévient les maladies cardiovasculaires.


Il est conseillé d'intégrer à son quotidien au moins 30 minutes d'activité physique, qu'elle soit modérée ou intense. L'essentiel est de choisir une discipline motivante et adaptée à votre niveau. Que ce soit la marche, le vélo, la natation, la danse ou le yoga, l'important est de se mobiliser et de se faire plaisir.


Pratique de la pleine conscience et méditation


La pleine conscience, c'est cet état de conscience qui survient lorsque l'on porte un regard attentif, intentionnel et sans jugement sur l'instant présent. Cet état de pleine attention s'entretient grâce à des pratiques de méditation dédiées, mais aussi à travers des activités quotidiennes.


La méditation de pleine conscience demande de se concentrer pleinement sur l'ici et maintenant, en accueillant avec bienveillance ses pensées, ses émotions, et ses sensations corporelles. Cette pratique favorise un recentrage bénéfique sur l'instant présent, sans distraction ni préjugé, et encourage une meilleure connaissance de soi.


Adopter la pleine conscience et la méditation contribue efficacement à la gestion de l'anxiété et de la dyspnée, favorisant relaxation, lâcher-prise mais aussi compassion et sagesse. Cela peut diminuer le stress, améliorer la santé mentale et physique, et renforcer l'attention comme la créativité.


Optez pour un lieu calme et agréable, à l'abri des distractions, pour vos sessions de méditation. Trouvez la posture qui vous convient : assis, debout, en marchant ou allongé. Débutez par de courtes sessions et prolongez-les progressivement. Concentrez-vous sur votre respiration, les sons environnants, vos sensations physiques, ou votre environnement .

Anxiété généralisée et dyspnée : quels sont les risques ?

Anxiété généralisée et dyspnée : quels sont les risques ?

Photo de Pixabay

L'anxiété généralisée et la dyspnée sont deux troubles qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale des personnes qui en souffrent. Il est donc important de les prendre au sérieux et de les traiter de manière appropriée. Voici quelques-uns des risques associés à ces troubles :


  • Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires : l'anxiété généralisée et la dyspnée peuvent entraîner une augmentation de la pression artérielle, du rythme cardiaque, du taux de cholestérol et des triglycérides, ce qui peut favoriser l'apparition de maladies cardiaques, d'infarctus, d'angine de poitrine ou d'arythmie.

  • Altération du système immunitaire : l'anxiété généralisée et la dyspnée peuvent affaiblir les défenses naturelles de l'organisme, ce qui le rend plus vulnérable aux infections, aux inflammations, aux allergies ou aux maladies auto-immunes.

  • Aggravation de maladies respiratoires : la dyspnée peut être un symptôme ou une complication de maladies respiratoires chroniques, comme l'asthme, la bronchite chronique, l'emphysème ou la fibrose pulmonaire. L'anxiété généralisée peut aggraver ces maladies en provoquant des crises d'asthme, des bronchospasmes, des infections pulmonaires ou une insuffisance respiratoire.

  • Développement ou aggravation de troubles mentaux : l'anxiété généralisée et la dyspnée peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale des personnes qui en souffrent, en entraînant ou en aggravant des troubles comme la dépression, les troubles du sommeil, les troubles obsessionnels compulsifs, les phobies, les troubles de la personnalité, le stress post-traumatique ou le trouble panique.

  • Détérioration de la qualité de vie : l'anxiété généralisée et la dyspnée peuvent limiter la liberté et le bien-être des personnes qui en souffrent, en les empêchant de réaliser leurs activités quotidiennes, professionnelles, familiales, sociales ou personnelles. Elles peuvent aussi entraîner une perte d'intérêt, de plaisir, de confiance ou d'estime de soi, ainsi qu'un isolement social, une dépendance ou une consommation abusive de substances.


Face à ces risques, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé si vous souffrez d'anxiété généralisée ou de dyspnée, afin de bénéficier d'un diagnostic, d'un traitement et d'un suivi adaptés.

Quand et comment chercher de l'aide professionnelle ?

Quand et comment chercher de l'aide professionnelle ?

Photo de Pixabay

Reconnaître le moment de consulter


L'anxiété généralisée et la dyspnée, ces fléaux insidieux, peuvent miner silencieusement votre bien-être physique autant que psychologique. Il est crucial de les considérer avec le sérieux qu'ils méritent et de viser leur prise en charge adéquate. Mais quand est-il véritablement temps de pousser la porte d'un professionnel de santé ?

Voici quelques signaux d'alerte qui doivent vous guider :


  • Une anxiété pesante qui se perpétue depuis plusieurs mois, tournoyant sans cesse autour d'événements futurs ou présents ;

  • Une sensation de détresse envahissante, marquée par la tristesse, la dépression, un sentiment d'impuissance ou de désespoir ;

  • Des symptômes physiques et psychologiques si prégnants qu'ils entravent votre capacité à fonctionner au quotidien, que ce soit au travail, à la maison ou dans vos autres sphères d'activités ;

  • Des pensées suicidaires ou des actes d'auto-mutilation ;

  • Une consommation abusive d'alcool, de drogues ou de médicaments, dans l'espoir de soulager votre anxiété ;

  • Une consultation précédente avec un praticien sans amélioration notable de votre état.


Si vous vous reconnaissez à travers une ou plusieurs de ces situations, il est prudent de demander l'assistance d'un professionnel de santé, tel que votre médecin traitant, un psychologue, un psychiatre ou un infirmier, ou encore envisager de consulter un professionnel de santé mentale en ligne pour une flexibilité et un accès améliorés. Celui-ci pourra dispenser une évaluation, poser un diagnostic, vous orienter vers les meilleures ressources et élaborer un plan de traitement ajusté à vos besoins.


Thérapie cognitivo-comportementale : un traitement efficace


La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) figure parmi les psychothérapies les plus prometteuses dans le traitement de l'anxiété généralisée et de la dyspnée. Fondée sur l'idée que nos pensées influencent nos émotions et actions, elle postule que nous pouvons apprendre à modifier notre schéma de pensée pour une meilleure gestion de nos difficultés. La TCC implique une série de sessions, en individuel ou en groupe, guidées par un thérapeute qualifié dans cette approche spécifique.

Les grandes étapes de la TCC incluent :


  • L'Evaluation : le praticien dresse un portrait de votre état actuel, identifiant vos symptômes, besoins et objectifs ;

  • L'Education : vous serez initié aux mécanismes de l'anxiété et de la dyspnée, ainsi qu'aux différentes stratégies pour les affronter ;

  • La Restructuration Cognitive : le thérapeute vous aide à déconstruire puis remodeler vos pensées négatives ou irréalistes alimentant votre anxiété ;

  • L'Exposition : vous affrontez progressivement et sous guidage les situations génératrices d'angoisse pour en réduire l'impact ;

  • Le Renforcement des Compétences : des techniques de relaxation, de gestion du stress et d'affirmation de soi vous sont enseignées pour un mieux-être quotidien ;

  • L'Evaluation des Progrès : un bilan est effectué régulièrement pour mesurer l'évolution de votre état.


Scientifiquement reconnue, la TCC est un pilier efficace pour tempérer l'anxiété généralisée et la dyspnée. Elle peut être employée seule ou en appoint d'un traitement médicamenteux.


Les médicaments : que faut-il savoir ?


Les médicaments peuvent se révéler nécessaires pour apaiser les symptômes de l'anxiété généralisée et de la dyspnée. Leurs rôles est d'atténuer les manifestations physiques et psychologiques, facilitant ainsi une meilleure fonctionnalité au quotidien. Le spectre des médicaments utilisés inclut antidépresseurs, anxiolytiques, bêta-bloquants et antihistaminiques, dont le choix dépendra de critères spécifiques à chaque patient.

Voici ce qu'il est primordial de savoir sur ces traitements :


  • Ils ne constituent pas une guérison mais opèrent comme des modérateurs de symptômes ;

  • Il est essentiel de les prendre scrupuleusement selon les prescriptions médicales;

  • Leur effet peut exiger un délai d'adaptation, pouvant s'étendre sur plusieurs semaines ;

  • Des effets secondaires peuvent survenir mais tendent généralement à se dissiper avec le temps ;

  • Une vigilance s'impose concernant le risque de dépendance lié essentiellement aux anxiolytiques ;

  • Les interactions médicamenteuses doivent être surveillées, surtout en cas de consommation d'alcool ou de substances ;

  • Une association avec une psychothérapie, comme la TCC, peut renforcer leur efficacité et prévenir les récidives.


Pour toute question ou préoccupation concernant votre traitement, un dialogue ouvert avec votre médecin ou pharmacien est fortement conseillé.

Adopter un mode de vie sain pour réduire l'anxiété généralisée et ses impacts

Adopter un mode de vie sain pour réduire l'anxiété généralisée et ses impacts

Photo de Jon Butterworth sur Unsplash

Une alimentation équilibrée et hydratation


L'alimentation joue un rôle essentiel dans la santé mentale. Une alimentation équilibrée et variée, riche en fruits, légumes, céréales complètes, protéines maigres, graisses insaturées et produits laitiers, peut fournir à votre corps et à votre cerveau les nutriments dont ils ont besoin pour fonctionner correctement.


Récemment, les scientifiques ont découvert que certains nutriments, comme les acides gras oméga-3, les vitamines B et D, le magnésium et le zinc ont un effet bénéfique sur l'humeur, le stress et l'anxiété.


À l'inverse, une alimentation déséquilibrée, pauvre en nutriments et riche en sucres, graisses saturées, sel et additifs, peut avoir un impact négatif sur votre santé mentale, en augmentant le risque de dépression, d'anxiété et de troubles cognitifs.


Il est donc important de privilégier une alimentation saine et équilibrée, adaptée à vos besoins et à vos goûts, et d'éviter les régimes restrictifs ou les excès. L'hydratation est également un facteur clé pour la santé mentale.


L'eau est le principal constituant du corps humain et du cerveau. Elle permet de réguler la température corporelle, de transporter les nutriments et l'oxygène, d'éliminer les déchets et de lubrifier les articulations.


Une déshydratation, même légère, peut affecter le fonctionnement cérébral, en entraînant des troubles de la concentration, de la mémoire, de l'humeur et de l'anxiété. Il est donc recommandé de boire au moins 1,5 litre d'eau par jour, et plus si vous faites du sport ou si vous transpirez beaucoup. Évitez les boissons sucrées, alcoolisées ou caféinées, qui peuvent augmenter l'anxiété et perturber le sommeil.


L'importance du sommeil et du repos


Le sommeil est un processus vital qui permet au corps et au cerveau de se régénérer, de se réparer et de se recharger. Un sommeil de qualité est indispensable pour la santé physique et mentale.


Il favorise la consolidation de la mémoire, la régulation des émotions, le renforcement du système immunitaire, la prévention des maladies chroniques et le maintien d'un poids santé. Un manque de sommeil, en revanche, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, en augmentant le niveau de stress, d'anxiété et de dépression, en diminuant la capacité de résolution de problèmes, de prise de décision et de contrôle des impulsions, et en altérant la perception de soi et des autres. Il est donc essentiel de respecter son besoin de sommeil, qui varie selon les individus, mais qui est généralement de 7 à 9 heures par nuit pour un adulte.


Pour favoriser un sommeil de qualité, il est conseillé de respecter une routine de sommeil régulière, de se coucher et de se lever à des heures fixes, d'éviter les écrans, la caféine, l'alcool et les repas lourds avant le coucher, de créer un environnement propice au sommeil (calme, sombre, confortable) et de pratiquer des activités relaxantes avant de dormir, comme lire, écouter de la musique douce ou méditer. Le repos est également important pour la santé mentale.


Il permet de se détendre, de se ressourcer, de se faire plaisir et de se reconnecter à soi-même et aux autres. Il est recommandé de s'accorder des moments de repos dans la journée, en faisant des pauses, en respirant profondément, en étirant son corps, en buvant de l'eau, en sortant prendre l'air, etc.


Il est aussi important de se ménager du temps libre dans la semaine, en pratiquant des activités qui vous font du bien, comme le sport, les loisirs créatifs, les sorties culturelles, les rencontres amicales, etc. Le repos vous permettra de réduire votre niveau de stress, d'améliorer votre humeur, de stimuler votre créativité et de renforcer votre *estime de soi*.


Construire un réseau de soutien


Un réseau de soutien est un ensemble de personnes sur lesquelles vous pouvez compter pour vous écouter, vous conseiller, vous aider ou vous réconforter en cas de besoin. Il peut être composé de membres de votre famille, d'amis, de collègues, de voisins, de professionnels, de bénévoles, etc. Un réseau de soutien peut vous apporter de nombreux bénéfices pour votre santé mentale, comme :


  • vous faire sentir moins seul, plus aimé, plus accepté et plus valorisé ;

  • vous aider à partager vos émotions, vos pensées, vos expériences et vos préoccupations ;

  • vous offrir des perspectives différentes, des conseils, des solutions ou des ressources ;

  • vous encourager à poursuivre vos objectifs, à relever vos défis, à surmonter vos difficultés ;

  • vous soutenir dans les moments difficiles, vous réconforter, vous rassurer, vous motiver ;

  • vous faire rire, vous divertir, vous faire passer de bons moments.


Pour construire un réseau de soutien, il est important de cultiver vos relations existantes, en leur accordant du temps, de l'attention, de la confiance, de la gratitude et du respect. Il est aussi possible de développer de nouvelles relations, en vous impliquant dans des activités qui vous intéressent, en rejoignant des groupes ou des associations, en participant à des événements ou des formations, en utilisant les réseaux sociaux ou les applications de rencontre, etc. N'hésitez pas à demander de l'aide lorsque vous en avez besoin, et à offrir votre aide lorsque vous le pouvez.

Un réseau de soutien est basé sur l'échange, le partage et la réciprocité.

Conclusion

Conclusion

Photo de Artem Verbo sur Unsplash

La sensation de mal respirer et l'anxiété généralisée sont deux fléaux qui, tels des ombres menaçantes, peuvent gravement impacter votre équilibre physique et mental. Il s'avère ainsi crucial d'en comprendre la gravité et de leur faire face avec la meilleure stratégie possible.


Pour affronter ces tourments, une panoplie de solutions s'offre à vous : des techniques de respiration raffinées, des exercices de relaxation et de méditation recueillis dans les traditions les plus anciennes, une pratique régulière d'activité physique pour dynamiser le corps et l'esprit, une alimentation soigneusement équilibrée pour n'en nourrir que le meilleur, le respect scrupuleux de votre sommeil comme gardien de votre santé, le tissage d'un réseau de soutien solide pour ne jamais vous sentir isolé, sans oublier la consultation d'un professionnel de santé lorsque le fardeau devient trop lourd. Ces méthodes constituent le phare qui vous guidera vers un mieux-être, une boussole pour naviguer à travers les tempêtes intérieures.


N'attendez plus, prenez les rênes de votre bien-être dès maintenant !

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