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7 étapes du deuil : guide pour comprendre et avancer

7 étapes du deuil : guide pour comprendre et avancer

Dylan Patiram
Badge profil psychologue vérifié

Auteur :

Dylan Patiram

Psychologue Clinicien

Spécialisation TCC

Publication :

6 oct. 2023

Mise à jour :

2 juil. 2024

7 étapes du deuil : guide pour comprendre et avancer

12 min

Temps de lecture

Avec la complexité d'une émotion aussi riche et profonde tissée dans le tissu de notre être, le deuil se présente comme un voyage inéluctable, un passage au travers des vallées obscures de la perte.


Que ce soit la disparition d'une âme chère, l'évanouissement d'un rêve longtemps chéri, ou la réminiscence d'un objet empreint de souvenirs, affronter le deuil est une épreuve chevillée à notre humanité.


Quels sont donc les reliefs de ce terrain accidenté ? Comment naviguer ces eaux tumultueuses avec résilience ? Voici un guide en 7 étapes pour sonder et progresser à travers les méandres du deuil.

La reconnaissance du deuil

La reconnaissance du deuil

Photo de Johannes Plenio sur Unsplash

Avant de vous présenter les différentes étapes du deuil, il est important de comprendre ce qu'est le deuil et pourquoi il est essentiel de l'accepter comme un processus naturel et universel.


Qu'est-ce que le deuil?


Le deuil est la réaction psychologique qui survient après la perte d'un être cher, d'une situation ou d'un objet. Il s'agit d'un état qui implique des émotions, des pensées, des comportements et des sensations variés, souvent difficiles et douloureux, qui visent à faire face à la réalité de la perte et à s'adapter à la nouvelle situation.


Le deuil n'est pas une maladie, mais une expérience humaine normale et inévitable.


L'importance d'accepter le processus


Le deuil n'est pas un événement ponctuel, mais un processus qui se déroule sur une période plus ou moins longue, selon les individus et les circonstances. Il n'existe pas de règle universelle pour vivre le deuil, chacun le traverse à sa manière et à son rythme. Cependant, il existe des étapes communes qui permettent de comprendre les réactions émotionnelles face à la perte et de les accompagner.


Ces étapes ont été décrites par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross, qui a révolutionné la manière dont la mort et le deuil sont perçus et traités dans la société moderne. Accepter le processus du deuil, c'est reconnaître que la perte a un impact sur sa vie, qu'elle nécessite un temps d'adaptation et qu'elle peut être source de croissance personnelle. C'est aussi se donner le droit de ressentir et d'exprimer ses émotions, sans se juger ni se culpabiliser.


C'est enfin se faire accompagner si besoin, par des proches ou des professionnels, pour traverser cette épreuve et retrouver un sens à sa vie.


Parfois, dans le cas d'une rupture, quand le deuil implique d'oublier quelqu'un qui ne fait plus partie de notre vie, le soutien professionnel peut s'avérer particulièrement puissant pour nous aider à faire face à cette réalité complexe et douloureuse.

1. Le choc initial

1. Le choc initial

Photo de chris robert sur Unsplash

La première étape du deuil se présente sous la forme d'un choc initial, marqué par un sentiment d'incrédulité profonde et une réticence à accepter la réalité de la perte. Cet état d'esprit n'est pas sans rappeler un mécanisme de défense, intérieur et protecteur, cherchant à nous protéger de la douleur insoutenable, tout en se frayant un chemin à travers les nécessités immédiates.


Comprendre la réaction naturelle au choc


Le choc initial incarne une période de déni, pouvant se prolonger de quelques heures à quelques semaines interminables, fluctuant grandement en fonction des individus et de leurs contextes. Il opère comme un rempart psychologique, érigé dans le but de préserver un semblant d'équilibre interne, face à un événement perçu comme insurmontable.


Se manifestant par des symptômes physiques divers – pâleur cutanée, tremblements incontrôlables, battements cardiaques accélérés, sècheresse buccale intense, ou encore cette étrange sensation de se détacher de la réalité – le choc se double de turbulences émotionnelles : tristesse abyssale, peur irrationnelle, colère sourde, culpabilité écrasante, et ce sentiment poignant d'injustice.


Le choc initial s'avère être une phase tout à fait normale et essentielle du processus de deuil, permettant d'engager doucement le deuil vers la prise de conscience de la perte, et de ses impacts inéluctables.


Comment naviguer à travers le choc


Pour aborder ce choc initial dans les meilleures dispositions, l'importance de respecter son propre tempo et ses besoins individuels s'avère primordiale, sans chercher à forcer une réaction spécifique. Découvrant qu'il n'existe pas de méthode universelle pour vivre ce choc, chacun doit s'acheminer à travers lui à sa façon unique.


Se réfugier auprès de proches bienveillants, capables d'offrir écoute, assistance et réconfort, se montre conseillé. De même, s'accorder des instants de repos, de relâchement, et de légèreté devient vital pour se revigorer et esquiver l'épuisement.


Finalement, lutter contre l'isolement, rechercher du soutien externalisé si nécessaire, et garder à l'esprit que ce choc, si intense soit-il, ne marque pas un point final mais l'amorce d'une délicate reconstruction, se révèle crucial.

2. Le déni

2. Le déni

Photo de Ante Hamersmit sur Unsplash

La deuxième étape du deuil est le déni, qui se distingue par son impossibilité à accepter la réalité crue de la perte.


Tel un voile illusoire s'étendant après le choc, cette étape permet une échappatoire temporaire, un refuge face à l'agonie de la vérité.


Pourtant, s'enliser dans le déni peut également devenir un fardeau, entravant le chemin vers la guérison et confrontant les sentiments en suspens.


Identifier les signes du déni


Manifeste par des réflexions, des exclamations, ou des comportements en déni ou en diminution de la gravité des faits, la personne endeuillée peut proclamer : "Non, ce n'est pas vrai", "Il va revenir", "Il est simplement en voyage".

Elle peut aussi simuler la continuité, émettre des appels dans le vide, entourer d'un halo les possessions du passé, ou fuir toute évocation de la réalité.


Le déni peut par ailleurs donner lieu à des symptômes physiques, notamment l'insomnie, l'exténuation, l'anorexie, ou une activité frénétique. Bien qu'étant une réaction normale et souvent éphémère, le déni devient préoccupant s'il se perpétue ou entrave la capacité de vivre son deuil.


Stratégies pour affronter le déni


Pour traverser le déni, il est crucial de reconnaitre et d'accepter la perte, sans auto-reproche ni autocritique. Il est essentiel de se donner l'occasion et le cadre nécessaires à l'expression de ses sentiments, que ce soit par le dialogue, l'écriture, le dessin, ou tout autre démarche créative. Il faut également chercher le soutien de personnes bienveillantes qui peuvent offrir une oreille attentive, un soutien, et de la compréhension.


En outre, il est important de solliciter de l'aide, auprès de professionnels, d'associations, ou de groupes de parole, prêts à accompagner l'individu dans son parcours de deuil. Affronter le déni, c'est poser le pied sur la voie de l'acceptation et de la reconstruction.

3. La colère

3. La colère

Photo de Pixabay

La troisième étape du deuil, nommée la colère, incarne un torrent émotionnel de révolte et d'injustice suite à un départ inattendu. Cette période, s'inscrivant après le déni, s'avère cruciale pour embrasser pleinement la dure réalité du deuil.


Cependant, loin d'être stimulante, la colère peut aussi se muer en un foyer de conflits et de souffrances internes, si elle trouve pas un canal d'expression sain et contrôlé.


Exprimer sa colère de manière saine


Exprimant à la fois l’attachement profond à l’être disparu et le vide abyssal laissé par son absence, la colère se veut une réaction à la fois naturelle et légitime. Elle peut s'orienter contre une multitude de cibles : soi-même, le disparu, l'entourage, les soignants, voire contre l'éther divin. Réussir à exprimer sa colère de manière saine c'est avant tout reconnaître sa validité et la canaliser sans répression ni débordement excessif.


Faire du sport, se perdre dans la musique, se réfugier dans l'écriture ou plonger dans l'art sont autant de moyens constructifs de libérer cette énergie tumultueuse.


Il est également essentiel de chercher du soutien parmi ceux qui peuvent comprendre et respecter nos émotions, sans jugement ni reproche.


Il est primordial de ne pas laisser la colère nous consumer complètement, de ne pas en faire le fer de lance de notre existence ni de l'utiliser comme une arme contre autrui.


L'importance de reconnaître et d'accepter sa colère


Reconnaître et accepter sa propre colère, c'est accorder le droit de vivre chaque facette de son deuil, sans s’en vouloir ni se cloîtrer dans la solitude.


C’est aussi, et surtout, offrir une chance de se réconcilier avec soi-même, avec la mémoire du défunt, et avec la vie elle-même.


Essentielle et salvatrice, la colère, mise en lumière par Elisabeth Kübler-Ross comme un signe criant que quelque chose doit changer, représente un passage obligé vers la sortie du déni et l'approche de l'acceptation. Embrasser sa colère, c’est ainsi embrasser le changement, et se préparer à la reconstruction.

4. La dépression et la tristesse

4. La dépression et la tristesse

Photo de Yogendra Singh

La quatrième étape du deuil est la dépression et la tristesse, des états chargés d'un sentiment presque palpable de vide et un désespoir abyssal face à la perte. Cette période succède à la colère, offrant un cruel moment de lucidité sur l'immensité de la séparation.


Cependant, la dépression et la tristesse peuvent aussi se muer en tourmenteurs silencieux, si leur intensité s'avère excessive ou leur durée, interminable.


Reconnaître la différence entre la tristesse et la dépression


La tristesse est une émotion tout à fait normale et vitale, reflétant le deuil et la douleur de l’absence. Elle peut s’exprimer à travers des larmes, un épuisement de l’être, un désintérêt croissant pour le monde autour, voire un besoin d’isolement.


Être au creux de la tristesse est une étape indispensable et salvatrice du processus de deuil, permettant de pleurer l'être cher disparu et de s'affranchir peu à peu de la douleur.


La dépression, en revanche, est un fléau psychologique, marqué par une affliction incessante, un abandon des plaisirs jadis recherchés, une culpabilité oppressante, une piètre image de soi, ainsi que des perturbations du sommeil, de l'appétit ou de la capacité à se concentrer, sans oublier les sombres idées suicidaires.


La dépression représente une complication redoutable du deuil, paralysant l'individu dans sa reconstruction et sa quête de sens.


Chercher de l'aide


Face à la dépression, il est crucial de chercher de l'aide, que ce soit parmi ses proches, via son médecin traitant, ou auprès d’un psychologue.


Aujourd'hui, il est même possible de consulter un psychologue en ligne, offrant flexibilité et confidentialité pour ceux qui ne sont pas prêts à se rendre dans un cabinet. Il est recommandé de ne pas affronter seul ces tumultes, de partager ses émotions, de rechercher soutien et accompagnement.


Il est également bénéfique de prendre soin de soi, d’aménager des instants de détente, de loisir, ou de plaisir dans sa vie. Enfin, il est essentiel de garder à l'esprit que la dépression et la tristesse ne sont pas éternelles, qu’elles appartiennent au cycle du deuil, et qu’il est possible de les surmonter avec le temps et le soutien approprié.


Chercher de l'aide, c'est s’ouvrir la voie de la guérison et de la réappropriation de sa vie.

5. Le marchandage

5. Le marchandage

Photo de Ketut Subiyanto

La cinquième étape du deuil se dessine comme un théâtre intime où s'engage le marchandage, cet acte désespéré de tenter de renégocier le destin auprès d'une entité perçue comme supérieure, divine ou spirituelle.


Dans cette quête d'inversion du cours tragique des événements, c'est le souffle de vie de la personne disparue que l'on espère, par miracle, pouvoir retenir. Néanmoins, loin de s'offrir comme une source de consolation, le marchandage tend souvent vers des tréfonds de frustration et de culpabilité, quand prend racine la douloureuse prise de conscience de l'inefficacité de ses supplications.


Le rôle du marchandage dans le deuil


En plein coeur du tumulte émotionnel, le marchandage émerge comme une réaction d'une humanité profonde, témoignant de cet irrépressible désir de reprendre les rênes du destin et de déjouer la fatalité.


Des prières murmurées, des promesses faites dans le silence de la nuit ou des sacrifices envisagés, tout est tenté en échange d'un peu plus de temps, d'une guérison inespérée ou d'un impossible retour. Ce sont aussi des interrogations lancinantes, des "Et si j'avais..." qui hantent, des scénarii alternatifs qui torturent l'esprit.


Le marchandage s'avance alors comme une étape à la fois illusoire et transitatoire du deuil, une bouffée d'oxygène dans l'abîme de la perte, permettant de différer, un temps, l'inéluctable confrontation avec l'acceptation.


Comment dépasser le stade du marchandage


Pour dépasser le mirage du marchandage, l'acceptation de la réalité se fait pierre angulaire : reconnaître sans détour la permanence de la mort, s'affranchir de tout sentiment de culpabilité et de toute illusion de contrôle. Il est essentiel alors d'accueillir son deuil, de l'embrasser sans chercher à s'y soustraire ou à le renier.


Parfois, l'épaule d'un proche, la main tendue d'un professionnel peuvent guider à travers cette jungle d'émotions, aider à cristalliser la situation actuelle et à poser les yeux vers l'horizon d'un futur à reconstruire.


Franchir le seuil du marchandage, c'est déposer les armures d'illusions pour s'équiper de la résilience nécessaire à la guérison, à l'acceptation et, finalement, à la reconstruction.

6. L'acceptation

6. L'acceptation

Photo de Sunguk Kim sur Unsplash

La sixième étape du deuil est l'acceptation, qui se caractérise par le fait de reconnaître et d'intégrer la réalité de la perte. C'est une phase qui succède au marchandage et offre la possibilité de se détacher progressivement de l'entité disparue. L'acceptation, toutefois, ne rime ni avec oubli, ni résignation, ni bonheur éclatant.


C'est davantage un état de serénité intérieure, permettant de cohabiter pacifiquement avec le souvenir de l'être aimé, sans que les souvenirs deviennent une source de douleur.


Accepter la réalité du deuil


Accepter la réalité du deuil, c'est embrasser le fait que la personne aimée ne reviendra pas. Cela implique également de regarder en face les bouleversements que cette absence impose à notre existence, nos relations et nos desseins.


Accéder à l'acceptation, c'est opérer un deuil de nos prévisions, nos espérances, nos songes. C'est accepter un bouleversement de notre identité, de notre rôle et de notre position dans l'univers.

L'acceptation de cette réalité n'est pas une route directe, mais un cheminement laborieux nécessitant courage, détermination, et humilité. C'est un voyage non pas éphémère, mais bâti jour après jour, traversant épreuves, émotions, et souvenirs.


La patience et le temps comme alliés


Parvenir à l'acceptation demande patience et temps. Il est essentiel de se rappeler que le deuil est un mécanisme naturel et universel, sans durée déterminée, ni schéma statique. Il convient de respecter son propre rythme et ses besoins, sans tomber dans la comparaison or succomber à la pression.

Il est également crucial d'accueillir chaque étape du deuil, sans les éluder ou les précipiter.


Finalement, il s'avère judicieux de s'ouvrir à l'aide extérieure, qu'elle soit fournie par des amis, des spécialistes, ou des groupes de soutien, capable d'offrir écoute, réconfort et accompagnement. Patience et temps se profilent ainsi comme les alliés les plus fiables pour embrasser l'acceptation et amorcer un chemin vers la reconstruction.

7. La reconstruction

7. La reconstruction

Photo de Kevin Jarrett sur Unsplash

La septième et dernière étape du deuil est la reconstruction, qui se caractérise par le fait de retrouver un sens à sa vie après la perte.


C'est une phase qui fait suite à l'acceptation et qui permet de se réapproprier son existence, sans oublier la personne disparue. Cependant, la reconstruction n'est pas un retour à l'état antérieur, mais une nouvelle façon d'être et de vivre.


Reconstruire sa vie après le deuil


Reconstruire sa vie après le deuil, c'est se donner la possibilité de vivre de nouvelles expériences, de nouer de nouvelles relations, de réaliser de nouveaux projets. C'est aussi réorganiser sa vie quotidienne, en tenant compte des changements liés à la perte.


Reconstruire sa vie après le deuil, c'est faire le bilan de ce que l'on a vécu, de ce que l'on a appris, de ce que l'on a perdu, et de ce que l'on a gagné. C'est aussi faire le point sur ses valeurs, ses besoins, ses envies, et ses objectifs.


Reconstruire sa vie après le deuil, c'est un processus créatif et dynamique, qui demande de la confiance, de la motivation, et de l'ouverture.


Se donner la permission d’avancer


Pour se reconstruir après le deuil, il faut se donner la permission d'avancer, sans se sentir coupable, ni infidèle. Il faut se rappeler que la personne disparue n'est pas oubliée, mais qu'elle fait partie intégrante de son histoire et de sa mémoire.


Il faut aussi se rappeler que la vie continue, et qu'elle offre des opportunités de bonheur et de croissance. Il faut enfin se rappeler que l'on n'est pas seul, et que l'on peut compter sur le soutien et l'accompagnement de ses proches, ou de professionnels si besoin.


Se donner la permission d'avancer, c'est se donner la chance de vivre pleinement et sereinement.

Stratégies pour traverser le deuil

Stratégies pour traverser le deuil

Photo de NONRESIDENT sur Unsplash

Traverser le deuil n'est pas une épreuve facile, mais il existe des stratégies qui peuvent aider à vivre ce processus de manière plus saine et plus constructive. Voici quelques suggestions pour vous accompagner dans votre cheminement de deuil.


Se permettre de ressentir


Le deuil est une expérience émotionnelle intense, qui peut susciter des sentiments variés et parfois contradictoires. Il est important de se permettre de ressentir ces émotions, sans les refouler ni les juger. Exprimer ses émotions, que ce soit par la parole, l'écriture, le dessin, ou toute autre forme de créativité, peut aider à libérer la douleur et à faire le deuil de la personne disparue.


Il est aussi conseillé de respecter son propre rythme et ses besoins, sans se comparer aux autres, ni se mettre de pression. Chacun vit son deuil à sa manière et à son rythme.


Chercher des supports extérieurs


Le deuil peut être une expérience solitaire, mais il ne faut pas rester isolé. Il est utile de chercher des supports extérieurs, qui peuvent offrir de l'écoute, du réconfort, et de l'accompagnement. Ces supports peuvent être des proches, des amis, des collègues, ou des personnes qui ont vécu des pertes similaires.


Il existe aussi des professionnels de la santé mentale, des associations, ou des groupes de soutien, qui peuvent apporter une aide spécialisée et adaptée à la situation de deuil. Chercher des supports extérieurs, c'est se donner la possibilité de partager son vécu, de se sentir compris, et de se sentir moins seul.


Créer un nouveau sens à la vie


Le deuil peut remettre en question le sens de la vie, les valeurs, les croyances, et les projets. Il peut être difficile de se projeter dans l'avenir, sans la personne disparue. Il est donc important de créer un nouveau sens à la vie, en tenant compte des changements liés à la perte.


Créer un nouveau sens à la vie, c'est se donner la possibilité de vivre de nouvelles expériences, de nouer de nouvelles relations, de réaliser de nouveaux projets. C'est aussi se réapproprier son existence, en faisant le bilan de ce que l'on a vécu, de ce que l'on a appris, de ce que l'on a perdu, et de ce que l'on a gagné.


C'est enfin se rappeler que la personne disparue n'est pas oubliée, mais qu'elle fait partie intégrante de son histoire et de sa mémoire. Créer un nouveau sens à la vie, c'est se donner la chance de vivre pleinement et sereinement.

Conclusion

Conclusion

Photo de Marc-Olivier Jodoin sur Unsplash

Le deuil est une épreuve à la fois naturelle et universelle, déclenchée par la disparition d'une personne aimée, la fin d'une ère ou la perte d'un objet cher. C'est un chemin jonché d'obstacles, par moments tenté par la douleur insidieuse, demandant de naviguer à travers diverses phase, dans le but d'embrasser la nouvelle réalité et de se refaire une armature interne.


Ce chemin se compose de 7 étapes distinctes mais inextricables : le choc initial, le déni, la colère, le gouffre de la dépression et de la tristesse, le marchandage, l'acceptation et, en dernier ressort, la reconstruction.


Pour ce qui est de vivre le deuil, les chemins empruntés varient selon l'individu, sa personnalité et le cadre de sa vie, suggérant qu'aucune méthode n'est universelle.


Toutefois, se dessinent des stratégies, des aides internes ou externes à portée de main, invitant à une traversée de ce désert interne de façon plus saine et constructive, telles que l'acceptation de se laisser traverser par ses émotions, se réfugier auprès de supports bienveillants, et par-dessus tout, insuffler un nouveau sens à sa propre existence.


Le deuil ne signe pas un épilogue, mais plutôt le prélude à une nouvelle trajectoire, jalonnée de développement personnel et potentiellement, d'une réappropriation du bonheur. Nous vous encourageons à engager cette route avec courage, à quérir de l'accompagnement si le besoin se fait sentir, et à vous octroyer la liberté de progresser.

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